Ce vendredi, la pluie et la grêle seront encore au menu de la journée. Cela sera surtout marqué sur les Régions des hautes terres et les zones montagneuses.
Avec la pluie qui a déferlé sur la Capitale hier, c’était un temps d’été en plein hiver. Cette situation va encore perdurer pendant quelques jours. Il faut donc se munir de parapluie et d’imperméables pour ceux qui vont sortir, car les précipitations seront encore abondantes en fin de journée dans la Capitale.
Selon le service météorologique malgache, qui a d’ailleurs annoncé la possibilité de chute de grêle et de fortes pluies dans son bulletin du mercredi, le temps du jour sera sensiblement égal à hier.
Ainsi, cet après-midi, des pluies localement orageuses sont à prévoir sur les Régions de Diana, Sofia, Sava, Analanjirofo et sur presque tout le littoral est. Il en est de même pour la partie Est de l’Analamanga, l’Amoron'i Mania, l’Alaotra Mangoro et le Fitovinany.
Comme la température en haute atmosphère est actuellement perturbée, les vents glacials qui transforment l’eau en cristaux de glace pourront aussi engendrer la formation de grêle. Les plus gros morceaux, qui ne sont pas dissous dans leur chute, vont ainsi toucher terre à plusieurs endroits. Les localités touchées ne sont pas, précisément, définissables vu que c’est surtout le vent qui affecte la direction des grêlons et définit leur chute. Une estimation sur une large zone est cependant annoncée par la météo malagasy.
Sur la météo d’hier, nombreux sont ceux qui ont été surpris par cette pluie en plein début d’hiver. Cependant, « cela est tout à fait normal, bien que la température soit en train de chuter, nous n’en sommes qu’au début de l’hiver. Des pluies éparses sont possibles et les risques de chute de grêle sont élevés avec la combinaison de la pluie et du froid ».
La partie nord-est d’Antananarivo comme Ambohibao, Ambohimanarina, Andranomena, Talatamaty et le District d’Avaradrano, a été particulièrement touchée par des chutes de grêle ayant une taille assez grande. Les dégâts ont touché les cultures saisonnières, les jardins de fleurs et quelques parebrises. Déjà, on parle d’une pénurie de brède dans les prochains jours.
Nikki Razaf